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Introduction - Chapitre 3

La définition au sens large de la Radiographie industrielle est la suivante:

"L'utilisation d'énergie de rayonnement sous forme de rayons X ou de rayons gamma dans l'inspection non destructive d'objets opaques (ex.: pièces en métaux ferreux et non ferreux) pour produire une radiographie (c'est-à-dire un enregistrement photographique) sur des films radiographiques (opaques et revêtus des deux côtés). L'"image radiographique" ainsi produite est utilisée pour localiser les défauts internes de l'objet testé."

Le terme "Radiographie industrielle" continue d'être préféré et est largement accepté par les professionnels du domaine. Toutefois, il est important de noter que le terme "Radiologie industrielle" est préféré sur le plan international et accepté car il comprend toutes les nouvelles techniques radiographiques, la neutronographie et les principes scientifiques qui s'y rapportent.

En radiographie industrielle, on se sert d'un appareil à rayons X ou de l'isotope radioactif comme source de rayons X ou de rayons gamma. Ces rayons peuvent pénétrer la matière. (Des exemples courants de la matière sont les pièces coulées en acier, les tissus humains, etc.). Lorsque ces rayons pénètrent dans la matière, ils sont absorbés de façon sélective, selon la composition chimique, la masse volumique, la géométrie, la fabrication et l'épaisseur de l'objet (ou pièce). Comme le rayonnement émergeant du côté opposé (voir figure 3.1) de l'objet (ou de la pièce) peut être détecté au moyen d'un film radiographique, les variations de la quantité de rayonnement émergeant du spécimen se traduisent par une variation du degré de noircissement, lequel dépend donc de l'épaisseur de l'objet (ou de la pièce).

Introduction - Chapitre 4

Le premiers tubes à rayons X contenaient un certaine quantité de gaz résiduels et, par conséquent, portaient le nom de "tubes à gaz". Ils étaient inefficaces, peu fiables et sensibles même à des petits changements de la température ou de la pression du gaz. Ils pouvaient seulement produire des rayons X jusqu'à des énergies d'environ 130 kV.

En 1913, William David Coolidge élaborait un nouveau tube à rayons X. Il avait découvert que le tungstène présentait certaines caractéristiques qui en faisaient un matériau plus intéressant que le platine. Après avoir produit un tungstène ductile, il a réussi à couler du cuivre à vide autour d'un disque de tunstène; cela permit d'augmenter énormément la conductivité thermique de l'anode, ce qui augmentait énormément l'énergie et la quantité de rayons X pénétrants. Le tungstène est maintenant couramment utilisé pour fabriquer des cibles, sauf dans les tubes destinés à des applications particulières.

La plus grande contribution du Dr Coolidge fut la découverte qu'un tube à rayons X pouvait être fabriqué de manière à fonctionner avec uniformité lorsqu'un filament en spirale d'un fil de tungstène, chauffé jusqu'à l'incandescence au moyen d'un courant électrique, était utilisé dans un tube à vide. Ses premiers modèles fonctionnaient à des tensions de 140 kV à 200 kV. C'étaient les ancêtres du tube à rayons X moderne.

Afin de produire des tensions encore plus élevées, le Dr Coolidge a élaboré en 1922, un tube à rayons X divisé en sections utilisant ce qu'il appelait le principe de la cascade. Des tensions étaient appliquées à chaque partie du tube, accélérant les électrons par paliers. En ayant recours à ce principe, il réussit à produire un tube à rayons X d'une tension de 1 million de volts.

L'élaboration d'autres composantes nécessaires à l'appareil à rayons X se poursuivait. Les anciens modèles résistants aux chocs utilisaient de l'huile dans le boîtier à titre d'isolant. Toutefois, il a été constaté par la suite que le fréon gazeux, puis plus tard, que l'hexafluorure de soufre (SF6) sous pression étaient plus efficaces.

Par ailleurs, de nouveaux types de transformateurs à noyaux de fer ont été élaborés, ainsi que d'autres types ayant éliminé le noyau de fer utilisé au centre des bobines de fil de cuivre. De nouvelles formes de redresseurs ont permis une plus grande sortie de rayons X en utilisant un courant alternatif. D'autres circuits électriques plus efficaces ont été élaborés par des scientifiques, en tenant compte davantage de la structure de l'atome et des diverses particules qui le formaient, ont fini par occuper une place importante dans la production d'appareils à rayons X modernes.

Introduction - Chapitre 5

Les rayons gamma sont des rayonnements électromagnétiques semblables à la lumière visible ou aux rayons X mais dont la longueur d'onde est différente. On peut consulter le spectre électromagnétique au chapitre 2, figure 2.2.

Les atomes peuvent exister à l'état stable ou instable. Un atome stable est un atome dans lequel l'arrangement des particules constituantes ne change pas et l'atome ne perd aucune de ses particules fondamentales. Un atome instable, appelé atome radioactif ou radio-isotope, tend à devenir un atome stable soit par un réarrangement spontané des particules, soit par l'émission de particules provenant de son noyau, accompagnée d'une perte d'énergie. De cette façon, il se transforme en un autre type d'atome du même élément ou d'un élément différent. La perte d'énergie, dans le réarrangement continuel des particules, est rayonnée sous forme de rayons gamma.

Introduction - Chapitre 6

Il est nécessaire en radiographie de connaître la terminologie et les unités employées pour mesurer différentes quantités liées à la radioactivité, et de comprendre les rapports entre ces unités. Les unités les plus importantes sont définies ci-après. Certaines des sections qui suivent peuvent paraître répétitives, mais il est indispensable de redéfinir et de renforcer ces notions dans le contexte de la radioprotection.

Introduction Chapitre 7

Un nettoyage et un entretien méticuleux et l'attention portée aux détails sont les clés d'un travail réussi dans la chambre noire. Par conséquent, ili faut porter une attention considérable au processus de développement de de fixage, à la création d'une routine de travail, à la maintenance et à l'entretien de l'appareillage. Il faut également avoir la capacité de connaître la cause des défauts différents de ceux qui sont directement liés aux erreurs commises au cours de l'exposition. Il faut avant tout planifier et bien construire la chambre noire elle-même. L'emplacement, la conception et la construction des installations de traitement et de manipulation du film sont des facteurs importants dans la création de services radiographiques.

Introduction - Chapitre 8

La technique utilisée pour radiographier un spécimen se rapporte généralement à l'ensemble des procédures, appareils et instruments utilisés pour l'examiner. Le présent chapitre traite principalement de la forme des pièces, c'est-à-dire de la position et de l'orientation de la source d'énergie de rayonnement par rapport au spécimen et au film. Chaque arrangement est particulier selon la forme et la taille du spécimen à examiner et selon les matériaux qui le composent, sa section, son emplacement en fonction des autres caractéristiques et les difficultés pratiques relatives à l'obtention d'un montage qui permettra un examen acceptable.

Il existe certaines techniques ou certains types de montage qui peuvent être considérés comme étant fondamentaux pour la forme et la taille de la pièce, indépendamment de son procédé de fabrication ou de son utilisation finale. Dans de tels cas, qu'il s'agisse d'une soudure, d'une pièce coulée, d'une composante électrique ou d'une structure comme une centrale nucléaire importe peu. Notre seule préoccupation est que la technique utilisée soit conforme aux normes ou aux spécifications du produit final. Dans certains cas, la forme de la pièce peut être propre à une composante ou une structure particulière. La technique radiographique doit alors être appropriée au produit et à son utilisation finale.

Éditions anglaise et française séparées